La chasse aux véhicules non assurés
Depuis plusieurs années maintenant, le ministère de la Sécurité routière s’est engagé dans une lutte acharnée contre les automobilistes qui circulent au volant d’un véhicule non assuré. On estime aujourd’hui, en France, à environ 700 000 le nombre de conducteurs en infraction et qui utilisent leur véhicule sans avoir souscrit de contrat d’assurance auto (chiffre de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière). Pour lutter contre ce fléau, les radars automatiques que l’on retrouve un peu partout sur les routes et autoroutes françaises ont été équipés d’une technologie permettant à la fois de sanctionner les excès de vitesse et de relever les défauts d’assurance.
Comment ça fonctionne ?
Le principe des radars automatiques qui sanctionnent les véhicules non assurés est assez simple. Lorsque le radar automatique constate une infraction (excès de vitesse, mais aussi franchissement d’un feu rouge), il enregistre en mémoire la plaque d’immatriculation du véhicule concerné. Grâce à un système sophistiqué, le radar est ensuite en mesure de croiser cette information (l’immatriculation du véhicule) avec le fichier des assurances auto. Autrement dit, le radar "consulte" les données communiquées par les compagnies d’assurances pour savoir si le véhicule en infraction dispose ou non d’un contrat d’assurance auto. Avec la mise à disposition du FVA (fichier des véhicules assurés) auprès des forces de l’ordre en janvier 2019, les policiers et gendarmes auront eux aussi la possibilité de savoir plus facilement si un véhicule en excès de vitesse ou en infraction est enregistré auprès d’une compagnie d’assurances.
Le défaut d’assurance : l’un des fléaux de la conduite automobile
Avec cette "double fonction" du radar automatique, le gouvernement français entend bien s’attaquer à l’un des principaux fléaux de la conduite automobile : la conduite sans assurance. En France, de plus en plus de Français prennent le risque de circuler sans assurance auto, souvent par méconnaissance des sanctions encourues, parfois pour des raisons financières. Si le pourcentage des conducteurs non assurés reste assez faible dans notre pays (moins de 10%), leur représentation dans le nombre d’accidents de la route explose. Les jeunes sont particulièrement concernés par cette situation, avec 60 % des automobilistes non assurés âgés de moins de 35 ans. Rappelons que le défaut d’assurance auto est un délit puni par la loi et qu’il présente des risques importants pour les contrevenants. Il existe par ailleurs des solutions pour les conducteurs malussés, sinistrés et résiliés qui rencontrent des difficultés à souscrire une assurance auto. Avec ses contrats d’assurance auto sur mesure, Assurpeople.com fait partie de ces solutions.